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L’effet de levier

L’autre jour j’écoutais une vidéo sur le fameux effet de levier que cherche à faire jouer les startup quand elles vont à la quête aux financeurs.

On y apprenait que « si par exemple vous arrivez à obtenir un financement de 100 000 € par des investisseurs privés, l’effet de levier vous permettra d’en obtenir autant de votre banque. »

Quel rapport avec le besoin de reconnaissance ? J’y viens. Quand vous décidez par exemple de vous lancer dans l’ouverture d’une boulangerie et que vous allez voir votre banquier, ce dernier à des repères : zone de passage, surface du local, clientèle déjà existante, diplôme de boulanger ou pas. Ces repères lui permettent de se faire une idée, et de sécuriser sa décision de financer votre entreprise. Pour les startup c’est un peu différent. Ce sont des entreprises qui par définition sont sur un nouveau marché, avec une nouvelle offre. Et donc sans repères. Les banques Le banquier (c’est bien un humain qui décide) rechigne donc souvent à investir, par peur de perdre l’argent prêté. Et surtout (c’est pas son argent au final, donc pourquoi il aurait peur), peur de devoir rendre des comptes à ses supérieurs sur sa décision malheureuse d’investissement. En résumé, d’être jugé comme étant un mauvais banquier C’est là que j’en viens à mon fameux effet de levier.

En gros, l’effet de levier c’est le fait que suffisamment d’autres gens (investisseurs, BPI) décident, avant le banquier, d’investir dans un projet. Le banquier du coup rassuré, a moins peur du jugement de ses supérieurs (il pourra dire qu’il était pas le seul à s’être trompé) et peut donc plus sereinement décider de mettre lui aussi de l’argent sur la table.

L’effet de levier, progession, work progress, reconnaissance , investissement


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