L’ascension d’Hitler et la terrible guerre qui a suivi est le résultat d’un double besoin de reconnaissance : bien évidemment celui d’Hitler lui-même mais aussi celui du peuple allemand sur lequel Hitler a beaucoup capitalisé
On le comprend par exemple en lisant une interview donnée en mars 1935, juste après avoir rétablit le service militaire en Allemagne
«Le respect de soi même, voilà ce que j’ai donné à la nation allemande. Mes Allemands ne pouvaient plus continuer à vivre dans l’état d’infériorité humiliant que leur imposaient le traité de Versailles. Ils me témoigneront toujours de la reconnaissance parce que j’ai été celui qui les a libérés de ces mesures restrictives».
«En quelque point du Reich que vous allez aujourd’hui, poursuit le chancelier, vous pourrez constater que chacun est prêt à me sauter au cou pour me remercier de la réhabilitation que je lui ai donnée par ma proclamation du samedi 16 mars 1935. L’Allemagne est une grande nation; elle ne méritait pas les humiliations qu’elle a subies. Son cœur est plein de joie parce qu’elle est délivrée d’une humiliation; mais croyez-moi cette joie n’implique aucun sentiment d’hostilité envers une autre puissance et n’implique aucune augmentation possible de danger de guerre».
Adolph Hitler, like most politicians, makes contact with his admiring public. Ca. 1935. (CSU_ALPHA_33A)
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