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Les frères et soeurs se chamaillent constamment

Et si on observe bien, 90% de leurs disputes ont un lien avec le besoin de reconnaissance.

Un cas classique de dispute c’est le Elle m’a pris mes affaires, c’est pas à elle ! Et souvent ces mots sont prononcés par la grande sœur qui vient de se faire squatter ses jouets par la petite sœur. Et pourtant la petite à des jouets, mais elle préfère ceux de sa grande sœur. Tout simplement parce qu’elle essaye de prouver ainsi qu’elle est aussi bien que sa sœur, aussi grande et qu’elle veut obtenir autant de reconnaissance que sa sœur.

Ce phénomène est un classique des frères et sœurs où la petite dernière est souvent la chipie, celle qui obéit moins, celle qui fait plus de bêtises, la plus casse-cou. Ces comportements ont bien souvent une origine commune : prouver qu’on existe. La petite dernière essaye tout naturellement de remplir sa jauge de reconnaissance pour arriver au même niveau que celle de sa grande sœur. Sauf que comme la grande a eu quelques années de plus pour la remplir, bah la petite, pour compenser force un peu plus, va un peu plus loin. Quitte à parfois dépasser les limites, faire quelques bêtises ou se chamailler avec sa sœur. Dans le même esprit, on aurait aussi pu parler du petit dernier qui reçoit moins de nouveaux habits que son grand frère (logique, recyclage). La conséquence, c’est qu’il se sent moins aimé, moins considéré, moins reconnu par ses parents. Ce qui nourrit un sentiment envers son grand frère qu’on a l’habitude de ranger dans la case jalousie. Pour moi, cette jalousie, est la conséquence d’un manque d’équité dans la reconnaissance perçue par le plus petit.

Et c’est également comme cela qu’on arrive à pleins de mini-conflits qui partent de trucs souvent insignifiants :

  1. j’ai pas eu autant de jus qu’elle

  2. c’est moi la première à lancer le dès

  3. elle a une plus grosse part que moi

  4. tu l’as cherché la première à l’école est pas moi

  5. c’est moi qui choisit la chanson pas toi

L’éducation positive apporte d’ailleurs des clés pour agir sur ce besoin de reconnaissance à la base, en partant du principe qu’un enfant, aussi petit soit-il, est une personne comme les autres, qui a des besoins. Besoin qu’on le considère, qu’on s’occupe de lui, qu’on joue avec lui, qu’on le félicite. Et tout celà, ca apporte de la reconnaissance !



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