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Je brûle

C’est le nom de la pièce de théâtre (jouée par un troupe de mon village) que je suis allée voir au Festival d’Avignon.

C’est l’histoire de Zarmina, une jeune afghane de 16 ans, qui écrivait des poèmes. Jusqu’au jour où ses frères l’ont surprise, brûlé ses cahiers, interdit d’écrire. Désespérée Zarmina s’est immolée par le feu. Pourquoi ? Car elle vit dans un pays où la femme est loin d’être l’égal de l’homme. Un pays dans lequel la religion interdit tout un tas de choses aux femmes (exercer un métier, étudier, écrire des poêmes). Un pays dans lequel les familles croyantes appliquent très rigoureusement ces interdits, quitte à rendre leur propre fille malheureuse ou pire, la voir se tuer. Pourquoi ? Parce que leur plus grande crainte c’est qu’une personne extérieure à la famille apprenne qu’une membre de la famille a bravé ces fameux interdits. Ce qui aurait pour conséquence de jeter la honte sur la famille. La honte étant l’inverse de la reconnaissance. Et c’est pour ne pas perdre la face que certaines familles afhgane vont jusqu’à maquiller le suicide par le feu de leur fille en un simple accident domestique.



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